- flânerie
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• 1826; dial.XVIe; de flâner♦ Action ou habitude de flâner; promenade faite en flânant. ⇒ baguenaude, balade. Interminables flâneries. « L'ombre tiède du parc invitait à la flânerie » (Martin du Gard).flânerien. f. Action de flâner.⇒FLÂNERIE, subst. fém.A.— Action de flâner (V. ce mot A1). Elle daigna même expliquer leur retard, par une flânerie aux vitrines des magasins (ZOLA, Pot-Bouille, 1882, p. 228). Le temps n'était pas à la flânerie : ondées, coups de vent. Je me suis promené quand même (DUHAMEL, Journ. Salav., 1927, p. 56) :• 1. ... la flânerie est une chose nécessaire au moins une fois dans la vie, mais surtout à dix-huit ans, au sortir des écoles.TOEPFFER, Nouv. genev., 1839, p. 134.— P. ext. Promenade faite en flânant. Le bruit incessant gâte les flâneries autrefois délicieuses (GREEN, Journal, 1955-58, p. 330).B.— Action ou habitude de paresser, d'agir avec lenteur ou mollesse. Moi, je ne fiche rien; la flânerie me domine (SAND, Corresp., t. 5, 1868, p. 266) :• 2. Il y a trop de flânerie dans ma journée, mais quoi, c'est de flâneries que naissent les livres.GREEN, Journal, 1932, p. 109.Prononc. et Orth. :[
], [
-]. Demi-longueur de la voyelle radicale ds PASSY 1914. Ds Ac. dep. 1878. Étymol. et Hist. 1622 [date de la 3e éd.] en norm. (R. ANGOT DE L'ÉPERONNIÈRE, Les Exercices de ce temps, éd. Fr. Lachèvre, II, 293), attest. isolée; de nouv. 1826 (BALZAC, Physiol. mar., p. 140). Dér. de flâner; suff. -erie. Fréq. abs. littér. :134.
flânerie [flɑnʀi] n. f.ÉTYM. XIXe; dial., XVIe; de flâner.❖1 (La flânerie). Action ou habitude de flâner. ⇒ Balade, errance, musarderie; flâne. || Personne qui aime la flânerie. ⇒ Flâneur.0 L'ombre tiède du parc invitait à la flânerie.Martin du Gard, les Thibault, t. II, p. 182.♦ Fig. → Divagation, cit. 2.2 Action de s'attacher, de se complaire dans une douce inaction.
Encyclopédie Universelle. 2012.